La poésie est un cri, une sensation
qui vous tombe au tréfond.
Dans le sensible, elle s'écrit sous le coup de l'émotion.
Tout peut faire surgir les mots: une image, un état d'esprit, un moment,
un son, une odeur...
J'écris parceque je ne peux pas faire autrement
!
Whispers... Whispers... Whispers in the wind..
Moon shine rises, dark clouds in rain.
La lune jouait avec l'ombre des dunes Le vent flottait au-dessus des ressacs Et lorsque la mer se séparait du sable Laissant quelques galets moroses Je cherchais encore, parmi ces paysages troublés Quelques raisons d'espérer.
Murmures,... murmures dans la nuit Le clair de lune se lève Sur un ciel noir d'orage
Là ou la vie n'est plus qu'un carnaval, Le rire grotesque et le bonheur indécent, Un puissant fleuve m'entraîne Dans quelques gouffres profonds Ou une chienne puissante Garde ces lieux de mort
Murmures,... murmures dans la nuits Le clair de lune se lève Sur un ciel noir d'orage
L'âme en bandoulière, Armé d'un bâton de pèlerin Parmi quelques chevaliers d'honneur Je chercherai quelques temps encore A faire se reculer Cette odeur de cendre
Murmures,... murmures dans la nuits Le clair de lune se lève Sur un ciel noir d'orage
Et si je le pouvais Avec ces rares iconoclastes, Je briserai à vos pieds Ces idoles de sangs et de fureurs Qui, inspirés par une muse rancunière Dressent des étendards À l'image d'un aigle charognard
Entendez donc mon cri Hélas très souvent Dispersé par un vent trop violent Celui de l'indifférence
Il n'en reste qu'un murmure
Whispers... whispers.... whispers in the wind. Moon shine rises, dark clouds in rain.
Anémone gracile, Au regard de braise Ton regard brûle A chaque frissonnement de peau Tes mains de velours Au toucher de louve Creusent des sillons profonds Au cœur de mes émois
Volant comme Icare Les ailes brûlées Au feu de ta passion Dans un lac pourpre Je suis retombé
Prisonnier de tes songes
Ronde de serments incertains
villes lisses
débranchées, trop tard
arrive, rive
flots, désastre
enchaîné, source dure
Immolés, victimes
isolées
graves pertes de mémoire
engendré: pur ruissellement
vagues raves
dures
blés amers
insondables habitudes
risques de vols
vols des coeurs
ouvrages de nos pensées
habitudes perverses
rives éclatées
serments inutiles
des cris ébranlés
perdus dans des murmures
épuisés, rivés sur des impasses
inondent encore en silence
nos coeurs enlisés
nos index bâillonnés
sur le silence de leurs solitudes
se sont écorchés à vouloir encore
oui, encore, montrer
montrer ces ponts amers
coupés du monde
par des mensonges
par des indifférences
par des rythmes encouragés
à l'inconsistance
crier, hurler,
le fond de nos consciences
cassées au rythme de nos pleurs
par le cynisme de ces vautours
qui ne jettent aux pieds de nos souffrances
que le prix de quelques dollars.
Une lune rouge s'est levée
rouge de nos blessures
rouge du sang sur les lèvres de nos prédateurs
rouge de nos âmes meurtries au pied de vos autels immondes
rouge du cri de nos désespoirs
rouge du feu des forges
ou se tissent haine et fureur
Demain, serait-il vraiment indispensable que le soleil soit noiroir?
Vous entendez!
ce petit rire d'une vague
frissonnant de plaisir
sous la caresse de ses cheveux,
le chuchotement des perles de sables
glissant à regret
du creux de ses reins
Les yeux clos sur quelques rêves nacrés elle s'était abandonnée muse ingénue inondée de lumière
Ses seins étaient couleur ocre et un soleil naissant s'enivrait de ces rondeurs
Vous entendez! sortant de ses lèvres closes ce murmure indicible qui nourrit nos émois, le glissement de ses jambes léger comme un tissu de velours s'abandonne au vent.
Une naïade taquine s'était livrée sous nos yeux ébahis a de secrets mélanges de couleurs
Pleurer
Pleurer jusqu'à la lisière de nos ombres
ou une vannée de couleurs sombres
recueille en silence
nos déchirures
Vivre
Vivre au bord du soleil
ou nos coeurs éclatés
s'enivrent de lumière
malgré leurs blessures
Rire
Rire à pleine voix
qui en échos sonores
traverse nos espoirs
épuisés par nos attentes
Crier
Crier au ciel
la douleur de nos émois
au seuil du désert
traversé par le feu de nos désirs
Rompre
Rompre nos amarres
pour tracer en silence
à la surface des flots
le sillon de nos nuits
Briser
Briser les lances de feu
traversées de sang
du cris de nos blessures
et de nos déchirures
Casser
Casser ces jouets
enfermés dans de stériles haines
ébréchant nos larmes
sur de vains combats
Aimer
Aimer les rives perlées
ou se cachent nos déesses
qui d'un rire alangui
consolent nos détresses
Raser
Raser ces villes en ruines
celles qui abritaient nos stupeurs
navigant sans amarre
sur nos destins amers
Pleurer, vivre, rire, crier, rompre, briser, casser, aimer, raser, pour
q'un soleil puissant se lève aux aurores, dévale collines
et sentiers,
éclaire les vagues de nos espoirs.
Sur ton front
je dessinerai
des arcanes de couleurs
portes ouvertes sur tes rêves
Et sur tes yeux
avec des couleurs noires
je sculpterai
un regards de braise
fenêtre sur ton âme
Et sur ta bouche
avec du rouge et du bleu
j'ouvrirai tes lèvres
aux goûts exaltés
de tes rires
Tes seins,
je les couvrirai d'ambre
frissonnant au vent
dans la liberté de tes songes
Sur ton coeur
s'ouvrira une fenêtre
et je plongerai mon regard
au fond de tes émois
Sur ton ventre enfin
à l'encre jaune et rouge
je ferai un dessin
au couleurs de tes plaisirs
Et si d'aventure
il me restais
sur ma palette enivrée
quelques ocres brillants
je peindrai sur tes cheveux
des soleils éclatants
ruisselant de lumières
au rythme de la vie.
Qui suis-je
inconscient rêveur
pour prétendre courir
sur ces rives enivrées
ou coulent à flots
des couleurs de lune
Mes mains maladroites
inspirées par une muse insipide
ont fait de ces belles rondeurs
des dessins de rustres
Qui suis-je
pour prétendre courir
jusqu'au fond de ces coeurs limpides
pour y puiser d'étincelantes couleurs
qui se brisent
sur une toile désespérée
Comme un faune au aguets
je cherchais encore à voler
dans ses marais putrides
là, un jaune, couleur soleil
un rouge, couleur torride
couleur sang et de vie
d'amour sensuel
ou encore un bleu
couleur de nuit fauve
d'ivresse
Un voile sombre
coule en plis acérés
sur une nuit brisée
par des éclats de foudre
Du bord de l'horizon
à cheval sur un éclair
un corbeau noir
sur mon sein
a signé de ses griffes
des traces de désolation.